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Ce blog m'appartient. Les textes qui sont les miens aussi.
La plupart des illustrations sont prises sur le net.
Certaines photos seront les miennes.
Ne pas copier SVP.

lundi 24 juin 2013

La Rose et le Papillon


Bonjour la Rose !
Bonjour Beau Papillon !
Hier, vous étiez en bouton.
Oui, c’est seulement ce matin
Que je me suis ouverte.
Venez vous désaltérer
Aux perles de rosée
Dont je suis couverte.

Venez sentir mon doux parfum.
Et revenez demain,
Et Puis après-demain,
Car dans quelques matins,
Je vais me flétrir,
Je vais faner
Et puis mourir.
Oh, quel dommage, la Rose !
Vous êtes si belle.

Vous aussi cher Papillon,
Avec vos jolies ailes,
Vous êtes si beau en bleu
Sur mes pétales roses.
Ouvrez grand vos yeux,
Car je ne suis pas l’unique reine
En ce jardin.

Tenez, là-bas, près du mur,
Il y a la rouge passion,
La belle Lili Marleen ;
Plus près de moi, la rose abricot
Quand il est bien mûr,
Et vous voyez, mon Beau,
Un peu plus loin,
Dans le coin
De deux murs,
Rayonne une autre merveille,
La divine rose,
Couleur soleil.

Merci, la Rose !
A demain !

Texte copyright, la rose est mienne, mais pas le papillon.

jeudi 20 juin 2013

C'est l'été


L'été, la saison tant attendue
celle du soleil, du ciel bleu, de la chaleur,
des grandes vacances,
des tenues légères et des pieds nus.
Qu'elle soit en retard ou en avance,
l'été est la saison du bonheur.

Que l'on soit à la campagne, à la mer
ou bien à la montagne,
on fait le plein de soleil, de lumière,
de bleu pour voir l'espace de cette saison
la vie en rose, et vivre au grand air.

Pour ce faire,
il faudrait que le Dieu des vents
aille souffler ses tempêtes ailleurs,
là, où il n'y a que désert.
Il faudrait aussi que passent les nuages,
qu'aucune larme de pluie ils ne ne pleurent
et qu'il n'y ait point d'orages.

Mais voilà, les étés ne se ressemblent pas.
Eole souffle sur nos têtes,
Helios brille par son absence
pendant que Zeus nous arrose à tout va.
Que seront, cette année, les vacances ?

Si la mythologie
à ses Dieux,
qu'ils soient grecs ou égyptiens,
ceux de la météorologie
ne nous annoncent rien de bien.
Espérons qu'ils soient dans l'erreur
et qu'enfin le soleil perce les cieux.
Pour qu'une partie de cet été
qui s'annonce pourri,
nous apporte soleil et chaleur.
-:-:-:-

vendredi 14 juin 2013

le chemin creux


Le chemin creux  ( écrit en décembre 2011)

L’entrée du chemin creux

donne sur la petite route

qui mène chez mon arrière Grand-Mère,

et aussi, au sortir de la petite rivière.




Je ne me souviens plus si on nous avait interdit d’y entrer,

où si de nous mêmes nous nous étions interdit de le faire.

Aussi, ce chemin creux, pour nous,

est resté un mystère.




Pour nos yeux d’enfants, c’était un tunnel tout vert,

fait d’herbes folles, de branches et de ronces,

et peut-être même de mûres.

Jamais nous avons su où il menait.

Jamais nous en avons vu le bout,

car jamais nous avons eu le courage de l’explorer,

tellement il faisait peur.

Pour sûr,

Il y faisait vert sombre. Il y faisait torpeur.





Je l’ai revu, il y a un peu plus de deux ans,

en compagnie de ma Maman.

Il est resté le même, toujours mystérieux,

et un peu effrayant.

Texte copyright, les photos sont les miennes.

samedi 1 juin 2013

La Petite Rivière




La Petite Rivière
Coule paisiblement dans le hameau,

Entre cailloux et pierres.

Nous la traversions sur une petite passerelle.

Pour aller d’une maison de famille

Au « Château »

La Petite rivière est belle.



Elle est bordée d’herbes hautes,

D’arbres et de buissons

De fleurs sauvages,

Et de quelques maisons.

Chaque jour, nous nous faisions ses hôtes,

Et en ses rives, de merveilleux voyages.



Il est un endroit au bord de la Petite Rivière

Où nous nous rendions,

Une Grand-Mère, une Mère, et deux Petites Filles,

En tablier de lavandière,

Pour y laver notre linge sale en famille.



Nous savonnions,

Draps, torchons et mouchoirs

Les frottions, les brossions,

Sur la planche du lavoir,

Les rincions à l’eau claire ;

Et je prenais un malin plaisir à jouer du battoir

Pour en sortir l’eau

Encore savonneuse,

Puis enfin claire.



Nous menions le linge à la Petite Rivière,

A quelques tours de roue du « Château »,

Dans une grande lessiveuse,

Sur une vieille brouette à ridelles.

Maman, Mémé, quelle était belle

Cette corvée joyeuse !



La Petite Rivière de mon enfance,

Bordée de verdure,

Coule paisiblement son eau claire

Et ses anses,

Entre cailloux et pierres,

Près du canal du Berry, et de la Loire.

Seul a disparu, le petit lavoir.

Texte Copyright
Les photos sont les miennes.